Valérie RODET
Psychothérapeute et psychanalyste Paris 9

Valérie RODET, Psychothérapeute et Psychanalyste à Paris 9

Valérie Rodet
Psychothérapeute et Psychanalyste à Paris 9

Mon parcours

Titulaire d’un DESS de psychologie clinique et pathologique obtenu en 1988, et confortée par deux périodes de cure analytique personnelle de quatre et six ans, j’ai décidé, après de multiples expériences dans les milieux hospitalier, médico-social, associatif, d’ouvrir mon propre cabinet pour y recevoir des adultes et des jeunes adultes.

 

Mes années de formation universitaire m’ont conduit à faire des stages longs en psychiatrie adulte mais les questions autour de l’origine de la vie et de la constellation familiale m’intéressaient et ont trouvé un écho avec la fécondation in vitro, à peine inaugurée à l’époque, que j’ai interrogée dans son rapport avec le désir d’enfant.  La question du désir, par l’incidence du sexuel et du devenir parent, m’a toujours particulièrement intéressé.

J’en avais fait un objet de recherche universitaire.

Langage du corps et corps dans le langage

La psychanalyse, que ce soit dans l’investigation personnelle ou à travers les formations et les enseignements délivrés notamment par les Séminaires Psychanalytiques de Paris ou La Société Freudienne de Psychanalyse, m’a toujours fourni un cadre théorique fondamental pour penser mes expériences cliniques.

Je poursuis ma réflexion par ma participation depuis plusieurs années à Espace Analytique, association de formation psychanalytique et de recherches freudiennes et suis membre de l’École du Réel.

 

À la suite d’un passage en équipe mobile de soins palliatifs en hôpital général, j’ai développé une approche thérapeutique à médiation corporelle, avec une formation de deux années à l’IFERT, à l’hôpital Necker et suis devenue membre de la SFRP (Société Française de Relaxation Psychothérapique).

Ce travail auprès de personnes effractées dans leur corps par une maladie somatique, auprès de personnes atteintes de cancer, d’autres affectées par un dysfonctionnement dans la sphère génitale, ou encore auprès de personnes âgées, m’a amené à reconsidérer les ponts entre le corps considéré dans sa réalité physique, sensorielle et l’image du corps, son investissement narcissique, pulsionnel noués dans la parole du sujet pour le dire.

Langage du corps et corps dans le langage, il s’agit d’une articulation indivisible.

Ce qui traverse mon parcours est la rencontre particulière de personnes à des moments différents de leur vie.

Depuis deux décennies, j’interviens en protection de l’enfance au côté d’une équipe éducative, mais en parallèle j’ai exercé dans des domaines très variés, par exemple auprès des tous petits en crèches départementales, auprès de personnes accueillies en CHRS, principalement migrantes ou exilées. Dans le domaine de la formation, dans l’accompagnement vers l’emploi de jeunes diplômés ou vers la réinsertion sociale et professionnelle de personnes en reconnaissance de handicap.

 

Ce qui traverse mon parcours est la rencontre particulière de personnes à des moments différents de leur vie.

Qu’il s’agisse d’un changement de situation dans la vie du sujet (déménagement, reconversion professionnelle, exil...), d’un évènement heureux (mariage, arrivée d’un enfant, réussite scolaire, accès à la carrière souhaitée…) ou douloureux (séparation, divorce, deuil, maladie, drame familial, infertilité…), qu’il s’agisse d’une blessure symbolique ou réelle qui laisse une trace traumatique (blessure d’orgueil, harcèlement, violence psychologique ou physique, …), qu’il s’agisse d’une énigme ou d’un drame familial dont le sujet se sent l’héritier ou le porteur coupable (secret de famille, crime familial, inceste…),

à ces différents moments, quelque chose va occasionner une souffrance qui rend la personne vulnérable à elle-même et va s’interroger dans la richesse de ses symptômes.

Quel que soit le contexte de travail, et quel que soit l’âge des personnes auxquelles j’ai eu affaire et sa symptomatologie, j’ai toujours été curieuse, surprise et émerveillée par la force de vie qui anime le sujet humain, sa capacité à trouver des solutions, sa soif de rencontre, de lien social même au bord du désespoir, dans des situations critiques, dans les moments de rupture, de fracture, de maladie.

L’intrication des pulsions de vie et pulsions de mort est un nouage particulièrement complexe et son mode d’enracinement est toujours surprenant, pour chacun.

Pendant un temps, j’ai animé des groupes de parole pour l’UNAFAM réunissant des parents de malades psychiques adultes.

Aujourd’hui, j’anime des groupes de paroles pour des bénévoles de l’association JALMALV (association Jusqu’à la mort accompagner la vie) qui œuvrent auprès de personnes confrontées à la mort pour un accompagnement à continuer à vivre.

Je poursuis toujours mon activité auprès d’enfants, d’adolescents et de familles en protection de l’enfance au côté de travailleurs sociaux.

 

Ce spectre d’expériences diverses dans mon parcours qui va de la naissance à la fin de vie et traverse tous les pans de la vie sociale et privée d’un sujet, pris dans le collectif ou dans son être intime, constitue mon écoute du sujet qui franchit la porte de mon cabinet.

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